Site menu:

Liens à suivre:

Connaissance des Religions
Oeuvre picturale de Frithjof Schuon

Oeuvre poétique de Frithjof Schuon

Les Indiens des Plaines et Frithjof Schuon

Oeuvre écrite de Frithjof Schuon

Frithjof Schuon et Spiritualité

Le Saint musulman Ahmed Al-Alawî

Le Vêdânta

Biographie plus détaillée, par  Jean-Baptiste Aymard, résumé d'un article paru dans  Connaissance des Religions

 

 

 

Courte biographie de Frithjof Schuon, 1907-1998


Jeune FrithjofFrithjof SchuonFrithjof SchuonFrithjof SchuonFrithjof Schuon

[pour une biographie plus détaillée, voir le texte de
Jean-Baptiste Aymard en version Flash
]

Frithjof Schuon est né à Bâle (Suisse) le 18 juin 1907 de parents d'origine germanique et alsacienne. Dans sa jeunesse il s'établira à Paris où il exerce son métier de dessinateur sur textile. De tempérament mystique et gnostique il s'imprègne du Vêdânta et s'intéresse en profondeur à toutes les religions dont le Christianisme et l'Islam. Lecteur et correspondant du métaphysicien français René Guénon, il se rend en 1938 et 1939 au Caire pour y faire sa connaissance. Après la deuxième guerre mondiale, Schuon, qui réside à Lausanne, entreprend plusieurs voyages en Amérique du Nord, pour y rencontrer les Indiens des Plaines restés traditionnels, au Maroc et dans plusieurs pays d'Europe. Son oeuvre écrite compte plus de vingt livres traduits dans de nombreuses langues et constitue une véritable somme métaphysique et spirituelle sans équivalent au vingtième siècle. Il y développe et explicite largement le thème de l'"Unité transcendante des Religions" et de la nécessaire compréhension "ésotérique" de celles-ci comme antidote au nihilisme contemporain. Son oeuvre picturale et poétique, moins connue, montre toute la richesse de son étonnante personnalité. 

Frithjof Schuon est décédé à Bloomington (USA), où il s'était retiré en 1980, le 5 Mai 1998.

Extrait d'une lettre de  jeunesse, traduite de l'allemand par Catherine Schuon

Manuscrits (exemples d'écriture)

"La vie humaine se déroule simultanément sur trois plans, ou plutôt l'égo subit trois centres d'attraction auxquels il répond de différentes manières, suivant sa nature ou sa valeur. Nous vivons à la fois dans le corps, le cerveau et le coeur, si bien que nous pourrions parfois nous demander où se situe notre véritable "moi"; en fait, l'égo proprement dit, le "moi" empirique, a son siège sensible dans le cerveau, mais il glisse volontiers vers le corps et tend à s'identifier avec lui, tandis que le coeur est le siège symbolique du Soi, dont nous avons conscience ou que nous ignorons, mais qui est notre vrai centre existentiel et intellectuel, et par là même universel." Sentiers de Gnose, La Place Royale, 1987, p.104