Science et transgression

Nous ne reprochons pas à la science moderne d’être une science fragmentaire, analytique, privée d’éléments spéculatifs, métaphysiques et cosmologiques, ou de provenir des résidus ou des déchets des sciences anciennes ; nous lui reprochons d’être subjectivement et objectivement une transgression et de mener subjectivement et objectivement au déséquilibre et partant au désastre…. Aucune connaissance phénoménale n’est un mal en soi ; mais la grande question est celle de savoir, premièrement si cette connaissance est conciliable avec le but de l’intelligence, deuxièmement si elle est utile en fin de compte, et troisièmement si l’homme la supporte spirituellement ; or la preuve est mille fois donnée que l’homme ne supporte pas un savoir qui rompt un certain équilibre naturel et providentiel, et que les conséquences objectives de ce savoir correspond exactement à son anomalie subjective. La science moderne n’a pu se développer qu’en fonction de l’oubli de Dieu, et de nos devoirs envers Dieu et envers nous-mêmes … L’ésotérisme comme principe et comme voie, p. 188, 189.

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